À 25 ans, Catherine Han a su concilier son métier d’ingénieur à sa passion pour la musique. Elle s’épanouit comme acousticienne au sein du bureau d’études parisien Impédance. La jeune femme raconte son parcours.
« Je suis née à Paris dans une famille de la classe moyenne. Passionnée de piano, je voulais travailler au départ dans la musique. Finalement, après un Bac scientifique, je me suis inscrite en double licence Sciences et Musicologie à Paris. Puis j’ai choisi de m’orienter vers le métier d’acousticien, un expert qui doit maîtriser les nuisances sonores, la propagation du son à travers les murs, les planchers… Ou bien au contraire favoriser la diffusion du son, dans une salle de concert par exemple.
Je me suis donc inscrite en Master en acoustique, durant lequel j’ai effectué deux stages :
- Dans un bureau d’études, à Bruxelles, spécialiste des salles de concerts où j’ai notamment assisté à la conception d’une salle de répétition aux Pays-Bas.
- Chez Impédance, un bureau d’études parisien qui proposait des projets très diversifiés dans différents lieux : bureaux, logements, hôpitaux, auditoriums, conservatoires, médiathèques…
J’étais encadrée par un chef de projet, au fil de l’eau , j’ai eu de plus en plus d’autonomie et j’ai beaucoup appris.
Un début de carrière idéal
À la fin du stage, la PME a décidée de m’embaucher en octobre 2015 me permettant ainsi d’éviter la pénible tache de recherche d’emploi de fin d’étude.
Aujourd’hui, je suis ingénieur en acoustique du bâtiment. Je travaille notamment sur l’isolement des locaux et des façades pour limiter au maximum les nuisances sonores. Je participe à ce titre aux missions de maîtrise d’œuvre de bâtiments très différents. Récemment, j’ai travaillé sur l’acoustique interne d’un musée à Cherbourg dans le but de faire ressentir l’immersion dans les profondeurs de l’océan grâce à la propagation des sons.
Échanger, négocier, s’imposer
Ce que j’aime dans mon job, c’est le travail d’équiper entre les architectes et tous les autres métiers de l’ingénierie autour du bâtiment : structures, thermique, ventilation…
C’est un travail d’échanges et de négociations aussi parfois. Il faut savoir s’imposer car l’acoustique peut être négligée dans un projet. Pourtant, c’est aussi important que le reste.
Enfin je m’épanouis au sein d’une entreprise à taille humaine, où à 25 ans, j’ai bien plus d’autonomie et de responsabilités que si je travaillais dans un grand groupe. »